Les propriétés antioxydantes du cannabidiol (CBD) attirent de plus en plus les scientifiques qui cherchent des solutions contre les maladies neurodégénératives. Leurs recherches montrent que cette molécule pourrait bien tenir la dragée haute aux ravages causés par Alzheimer et Parkinson. Mais qu’en est-il vraiment de son potentiel thérapeutique ?
Comment le CBD combat le stress oxydatif cérébral
Saviez-vous que le CBD fonctionne comme un puissant antioxydant naturel dans notre cerveau ? Il le fait de façons variées et complexes. Cette molécule, qui n’a rien de psychoactif contrairement à d’autres composants du cannabis, diminue la formation des radicaux libres. Elle freine aussi la peroxydation lipidique. Ces deux phénomènes sont intimement liés à la mort progressive des neurones.
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Les chercheurs ne cessent de faire des découvertes fascinantes sur ce sujet. Son mécanisme d’action ? D’abord, il bloque le stress oxydatif. Ensuite, il normalise le métabolisme glucidique au niveau cérébral. Voilà pourquoi les cellules nerveuses restent mieux protégées face aux agressions quotidiennes qui les menacent.
Parlons maintenant du système endocannabinoïde humain sur lequel agit le CBD. Il joue un rôle capital dans nos fonctions d’apprentissage et de mémorisation. Certains scientifiques pensent que les bienfaits constatés lors des expériences cliniques récentes viendraient justement de cette relation particulière entre le CBD et notre système endocannabinoïde. Une piste prometteuse, n’est-ce pas ?
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Le CBD pour ralentir la progression d’Alzheimer
Quand on parle d’Alzheimer, on pense immédiatement à l’accumulation toxique de plaques amyloïdes qui s’installent sournoisement entre nos neurones. Les laboratoires du monde entier ont constaté un fait intéressant : le CBD semble capable de mettre un frein à cette détérioration progressive des facultés cognitives.
Une équipe italienne de l’Université de Naples a fait une découverte qui mérite qu’on s’y attarde. Lorsqu’on administre du cannabidiol avant une exposition au stress oxydant, on observe une chute de la production excessive de radicaux libres. Il en résulte un blocage dans la formation de ces fameuses plaques amyloïdes si caractéristiques de la maladie. Les cellules survivent mieux dans ces conditions, comme l’ont démontré plusieurs modèles expérimentaux.
Par ailleurs, le CBD a une influence sur une voie moléculaire spécifique, ce qui permet de freiner la fabrication des protéines nuisibles au cerveau. Cette protection des neurones (que beaucoup considèrent comme l’une des plus prometteuses) pourrait améliorer considérablement la qualité de vie des personnes touchées par la démence, même à ses débuts.
CBD et Parkinson : des résultats cliniques prometteurs
La maladie de Parkinson est impitoyable. Elle détruit lentement mais sûrement les neurones producteurs de dopamine dans notre cerveau. Cependant, les personnes concernées peuvent garder espoir, car le CBD montre des résultats encourageants contre plusieurs symptômes particulièrement handicapants.
Prenons l’exemple d’une étude clinique récente réalisée en double aveugle. Les patients qui ont reçu quotidiennement 300 mg de CBD ont connu une diminution significative des symptômes psychotiques. Un point crucial relevé par les chercheurs : cette amélioration s’est produite sans aucune dégradation des fonctions motrices, déjà si fragiles chez ces patients.
Les scientifiques ont également percé un autre secret du CBD. Il semble capable de neutraliser l’action du récepteur GPR6 cérébral, directement impliqué dans les tremblements et autres troubles moteurs typiques du Parkinson. Ajoutons à cela ses propriétés anti-inflammatoires qui combattent la disparition progressive des neurones dopaminergiques causée par l’inflammation chronique des tissus cérébraux. Voilà qui ouvre des perspectives thérapeutiques dignes d’intérêt !
